L’examen probatoire, toute une histoire…

La formation d’accompagnateur en moyenne montagne se décline en 5 unités de formation spécifique. Pour s’inscrire à l’unité numéro deux il faut réussir l’unité numéro 1 etc.

Toutefois, avant de prétendre d’entrer en formation le candidat à deux étapes de taille à franchir. La première est de constituer une liste de 30 randonnées selon un certains nombre de critères qu’il doit envoyer avec son dossier d’inscription pour passer la deuxième étape : l’examen probatoire. Et ce n’est pas forcément la partie la plus aisée…

Deux épreuves attendent les candidats :

  • une épreuve de marche et d’orientation en terrain varié. Késako ? 7 Kg sur le dos (pour les femmes) sans compter son eau et sa nourriture pour l’épreuve, 7 à 8h de marche, une vingtaine de balises à trouver dans un ordre précis, un temps limité pour le faire et tout cela pas uniquement sur de beaux sentiers bien tracés… Le candidat a uniquement entre les mains une carte IGN avec les balises à trouver, sa boussole et un altimètre. Autant dire qu’il faut être bon en orientation et même très bon !
  • un questionnaire portant sur l’environnement montagnard naturel et humain et l’expérience de la vie en montagne. Plusieurs sources d’informations sont accessibles pour bien se préparer à ce QCM et notamment la Bible de l’AMM « La vie de la montagne » de Bernard FISCHESSER et l’incontournable site http://www.ma-boite-a-qcm.fr/

Deux sessions par an sont organisées : une au printemps (mai) et une à l’automne (septembre-octobre). En France métropolitaine il y a deux centres d’examen, un en Auvergne Rhône Alpes et l’autre en Provence Alpes Côte d’Azur.

En savoir plus sur la formation et l’examen probatoire

Laisser un commentaire